Une candidature

Madame, Monsieur,

Cette élection régionale de 2021 n’est pas un scrutin comme les autres.

D’abord parce qu’elle se déroule dans un contexte sanitaire exceptionnel qui aura des conséquences sur la campagne elle-même, en réduisant drastiquement les contacts physiques entre candidats et électeurs. Les opérations de vote, pour garantir la sécurité de tous, nécessiteront une prudence maximale.

Mais ce qui fait la spécificité la plus forte de ce rendez-vous démocratique, ce sont les questions qu’il pose, les priorités qu’il dessine, les choix qu’il impose.

C’est la sortie de la crise qu’il nous faut préparer, et le redémarrage de l’économie. C’est cela le cœur du sujet, parce que le développement économique, les transports du quotidien qui le conditionnent, la formation de la jeunesse qui le prépare, c’est la compétence essentielle des régions.

De la rupture à la transformation radicale, les propositions qui invitent à mettre notre région en défiance, en rupture ou en lutte contre l’État ne manquent pas. Les choix que porteront les listes de la majorité présidentielle sont aux antipodes de ces petits calculs inspirés par la volonté de transformer l’élection régionale en prologue de l’élection présidentielle.

Notre priorité, c’est de réussir la relance de l’économie.

Notre méthode repose sur le soutien à tous les territoires, l’innovation et l’action concrète pour la transition écologique, la solidarité avec les plus démunis.

Face à ce choc, le Président Macron a demandé au gouvernement de mettre en œuvre des mesures de soutien aux entreprises et de protection des salariés, telles que les fonds de solidarité, le chômage partiel... Une fois sorti de la pandémie, il va falloir redoubler d’efforts pour sauver les activités touchées par la récession, pour en créer de nouvelles.

La majorité régionale sortante n’a pas tout mal fait : elle a bénéficié de dispositifs qu’avait mis en place la majorité précédente, elle a su maîtriser la dépense publique, elle a pu s’appuyer sur un dynamisme entrepreneurial, l’attractivité de villes et d’une métropole, le sens du travail qui font la force de nos territoires.

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Mais le défi de la sortie de la crise crée une nouvelle donne et notre région a besoin d’un nouveau souffle.

Nous avons connu en 2020 la plus forte et la plus brutale réduction de l’activité économique dans notre pays depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Des pans entiers de l’industrie dans notre région sont atteints : l’aéronautique, l’automobile, la construction navale... Sans compter le tourisme, le commerce, les services aux entreprises... C’est un choc sans précédent.

Ce contexte exceptionnel et la particularité de notre région, constituée de zones très dynamiques et innovantes et de territoires en difficultés, de « Pays » aux identités fortes, qui doivent être respectées et cultivées, doivent nous engager à faire mieux et plus : sur les transports et les nouvelles mobilités, sur l’aménagement du territoire, sur la formation, sur le soutien à l’économie et aux entreprises, sur l’utilisation des dispositifs européens qui relèvent des compétences de la région.

C’est de cela que traitent les élections régionales, et pas d’autre chose. Des partenariats avec l’Etat, de la solidarité entre ces territoires qui forment les Pays de la Loire, de la capacité à travailler avec leurs représentants, sans présupposés idéologiques, quels que soient leurs tempéraments politiques, de la coopération avec les autres régions de France, de notre capacité à tirer le meilleur parti de notre appartenance à l’Europe.

Vous me connaissez. Je ne suis pas de ceux qui miment des postures idéologiques. Comme adjoint au maire (à Nantes) conseiller municipal (à Orvault), député, président de l’Assemblée nationale et ministre, j’agis depuis toujours pour une écologie de solutions et non de régressions, pour des politiques progressistes. Je sais ce que sont les crises et l’énergie, la patience et la sérénité qu’il faut pour les surmonter.

Entouré de femmes et d’hommes issus de nos cinq départements, qui ont en commun leurs compétences, la connaissance de leur territoire et la volonté de proposer un cap et des solutions de développement et de solidarité pour notre région, je suis aujourd’hui candidat pour présider le conseil régional des Pays de la Loire. Je vous propose d’engager ensemble les Pays de la Loire sur la voie de la relance et du progrès.